M. Detchessahar | Universitaire | Les raisons du malaise des infirmières
Pour Mathieu Detchessahar et son équipe nantaise, on rentre sur le sujet QVT avant tout par le travail. Les à-côtés du travail (salle de pauses, cantine, table de ping-pong, etc) peuvent jouer un rôle, mais un rôle secondaire. Le premier levier d’un vécu positif au travail serait de réussir à faire un « bon travail » : le travail restera toujours une question d’efforts et de fatigue, mais le sentiment d’avoir fait un bon travail vient donner du sens aux efforts déployés.
Dans cette vidéo, il prend l’exemple des infirmières et du sujet de la souffrance au travail. Plus que la pénibilité intrinsèque du métier, c’est de ne plus réussir à bien soigner les patients dont elles se plaignent. Dès lors, la pratique et les efforts réalisés au quotidien deviennent insupportables. Les infirmière souffrent du mauvais travail, au point d’avoir inventer le terme de « maltraitance » pour le qualifier. Si elles vont mal à l’hôpital, c’est parce qu’elles sont contraintes de maltraiter, explique Mathieu Detchessahar.
Apres les infirmières (15ème à 18ème mn), le cas des salariés du secteur du nettoyage industriel est évoqué.
Mathieu Detchessahar est Professeur des universités à l’IAE de Nantes et chercheur au Laboratoire d’économie et de management Nantes-Atlantique (LEMNA). Il est également membre du conseil scientifique de l’ANACT.
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