# 17 : Difficulté de prendre le relais en interne après un recours à la sous-traitance de la démarche.

De nombreuses structures publiques ont recours à un consultant externe pour conduire une partie de la démarche de prévention des risques psychosociaux (RPS). Le diagnostic le plus souvent, mais aussi des phases de formation. Ce recours peut être très utile pour aider à lancer la démarche, pour disposer d’un point de vue extérieur, neutre qui pourra faciliter la confiance dans le projet et soutenir la mobilisation.

Le risque cependant est celui d’une forme de déresponsabilisation de la structure, avec pour corollaire qu’au départ du consultant, les acteurs internes aient du mal à reprendre l’initiative. Il convient donc d’être attentif aux conditions de recours au consultant et de bien organiser la transition des rôles et compétences.

Négocier une convention assurant le transfert de compétences

Il importe de construire une convention avec l’organisme de conseil qui prévoit, au-delà de l’apport direct d’expertise du consultant, des clauses de transfert de compétences. Ce transfert concerne la formation des acteurs internes sur le sujet des RPS, la maitrise des outils et des méthodes utilisés pour le diagnostic ou la construction de plans d’actions, ou encore la conduite de projet. Prévoir aussi les modalités d’appui qui assurent le passage de relais au départ du consultants, comme par exemple l’élaboration avec lui des étapes suivantes de la démarche.

Identifier dès l’amont les acteurs internes porteurs de la démarche et les positionner en proximité du consultant

Lorsque ces acteurs internes sont clairement identifiés en amont, ils pourront suivre les travaux du consultant d’une façon plus approfondie. Ainsi, ils pourront acquérir des compétences au fur et à mesure de l’avancée du processus, et poursuivre la démarche de façon autonome par la suite.

Envisager une évaluation avec le consultant

Il est très utile de prévoir – dès la passation du marché initial- la possibilité de retours du consultant à des échéances postérieures à son intervention. Ceci de manière à pouvoir aider les acteurs internes à évaluer leur action et à soutenir la mobilisation dans le temps.

Prévoir dès l’amont un transfert des compétences après la fin de la mission du consultant est un gage de pérennité pour la démarche

Pas de prévention durable sans capacités internes pour traiter de la prévention des RPS ; le transfert de compétences doit donc être organisé avec le consultant externe.

Démarche de prévention – Se faire accompagner par un tiers

A l'issue de l’analyse de leur contexte et de leurs propres capacités à faire un diagnostic de la situation et à conduire l’action, les acteurs internes de la démarche de prévention des RPS peuvent décider de faire appel à un tiers. Mais comment procéder pour exprimer son besoin, retenir une proposition, contractualiser et travailler dans de bonnes conditions avec le consultant ?

Se faire accompagner